Bilan de la saison télé 2010-2011: Lundi (2/6)
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De mémoire, le lundi est le jour de la semaine le plus chargé en épisodes inédits à regarder, du moins me concernant. D'ailleurs, je pense que ça a toujours été le cas. Et au vu de la programmation prévue pour la saison prochaine, ça n'est pas près de s'arranger...! Allez, petit tour d'horizon des séries qui étaient diffusées ce jour-là.
How I Met Your Mother - 6ème saison
La série continue de faire son petit bout de chemin et ne prend pas une ride. J'ai fait le deuil des sitcoms depuis la fin de Friends, à l'exception de ce petit bijou qui, elle aussi, est traduite en français d'une manière absolument pitoyable. J'ai l'impression que les séries comiques souffrent énormément des doublages, sûrement à cause de l'absence des jeux de mots originaux et des références culturelles francisées beaucoup trop souvent à mon goût.
Cela fait donc six ans que Ted raconte à ses enfants comment il a rencontré leur mère, et je commence à les plaindre, ces pauvres gosses. Cette année, cependant, Ted avait une copine beaucoup plus potable que les précédentes. En effet, Jennifer Morrison a décidé de quitter les plateaux de House pour venir jouer les comiques sur cette série. Et elle s'en est vraiment bien sorti. Le personnage de Zoey était un petit peu spécial, cette fille à moitié folle voulant absolument sauver un immeuble pourri m'a beaucoup fait penser à Phoebe Buffay, avant qu'elle ne gagne en profondeur. Elle était à deux doigts de devenir le sixième membre du groupe, mais comme toute guest star, son heure est venue. D'un autre côté, la série étant reconduite pour deux ans, il était clair que Zoey n'était pas "The Mother", surtout qu'on apprenait en tout début de saison que Ted avait rencontré ladite Mother pendant un mariage.
Barney, de son côté... Hé bien, je n'ai jamais vraiment adoré le personnage, bien que son humour soit génial. Toutefois, cette année le bourreau des coeurs en a pris pour son grade. Déjà, il retrouve son père, qu'il n'avait pas vu depuis son enfance. Si au premier abord on peut croire que cette rencontre est futile, il n'en est rien du tout. Barney se rend compte que son père a choisi finalement la stabilité d'une famille, et après y avoir goûté, le blondinet change de comportement, lentement mais sûrement. Ce qui nous amère à la seconde grosse étape de la saison: sa rencontre avec Nora, la première femme pour laquelle il éprouve de véritables sentiments (dans les dents, Robin!!!). On apprend d'ailleurs à la fin de la saison que Ted va rencontrer sa future femme au mariage de Barney, justement. Oui, mais qui va-t-il épouser: Nora, celle qui a retrouvé son coeur, ou bien Robin, qui tente de le reconquérir? Oh la la, quel suspens, on se croirait dans un épisode de Plus belle la vie!
Robin est toujours aussi attachante, toujours aussi génialissime en Robin Sparkles (et une troisième chanson de Robin Sparkles, youpi!!!). Malheureusement, elle se tape des intrigues toujours aussi pourries. D'accord, elle a enfin décroché un poste sérieux auprès d'une chaîne de télé sérieuse... Mais c'est tout. Elle se contente d'être en appui pour les intrigues des autres personnages. C'est bien dommage car l'actrice est fantastique.
Marshall & Lily... Le couple est sympathique mais leurs histoires sont soit génialissimes, soit soporifiques, il n'y a jamais de juste milieu avec eux. Pendant toute une saison, ils tentent de concevoir un bébé, ce qui fait partir des intrigues hautement soporifiques. Toutefois, Marshall remporte la palme du meilleur personnage cette saison grâce à une intrigue, et une seule: la mort de son père. Evénement qui apparaît comme un cheveu sur la soupe pendant l'épisode que je considère comme le meilleur de toute la série à l'heure actuelle. Jason Segel a beau être extrêmement lourd par moments, il a réussi à rappeler en deux épisodes qu'il est un comédien hors pair, capable de nous faire passer du rire aux larmes en un claquement de doigts, chose qui devient de plus en plus rare.
Le bilan de la saison est donc relativement bon, et la série restera toujours l'une des seules que j'attendrai avec impatience à la rentrée prochaine. Petite note à la production: j'espère qu'ils ramèneront Jorge Garcia en guest dans la série, car sa seule présence a permis à un épisode sans prétention de devenir le second meilleur épisode d'HIMYM!
Chuck - 4ème saison
C'est une énorme surprise de retrouver Chuck et ses amis pour une quatrième saison, sachant qu'à chaque saison la série est au bord de l'annulation. NBC prouve au moins qu'elle sait reconnaître les séries ayant du potentiel, et surtout c'est un délice de pouvoir baver devant regarder Yvonne Strahovski chaque semaine.
Commençons d'abord par l'intrigue bouche-trou de la saison, à nommer la bébé tant attendu par Ellie et son compagnon. Quelques scènes de trop, pour une histoire dont on connaissait le dénouement à l'avance: bien sûr que leur bébé allait naître sans problèmes, bien sûr qu'ensuite ils allaient la chouchouter et connaître toutes les joies et tous les tracas des parents d'un enfant en bas-âge. C'est bon, merci, j'ai déjà regardé Dingue de toi il y a quelques années.
Pendant toute la première partie de la saison, Chuck, ou plutôt devrais-je dire la "Team Chuck" recherche maman Bartowski, toujours vivante mais travaillant pour l'ennemi. D'ailleurs, la série fait toujours fort niveau casting, puisque pour résumer, la mère de Chuck est Sarah Connor, et elle travail pour un ancien James Bond qui a pris un accent russe pour l'occasion. Linda Hamilton et Timothy Dalton ont été deux ajouts énooooormes pour la série, qui manquait cruellement de bons rôles secondaires depuis un petit moment. Les deux personnages étaient tellement bons que prévus initialement pour quelques épisodes, ils sont restés jusqu'à la fin de la saison. Avec quelques rebondissements typiques de la série, j'étais limite à la mater sur grand écran, un Coca dans une main, un pop-corn dans l'autre. Du pur divertissement.
La seconde partie de la saison, toute aussi riche en action mais un petit peu moins en rebondissement, fut placée sous un événement attendu depuis un très long moment: le mariage de Chuck et de Sarah. Pour de vrai. Bien entendu, un mariage d'espions amène des préparatifs hauts en couleurs. Entre les demoiselles d'honneur clones des Totally Spies, la mère de Chuck a faire sortir de prison 48 heures avant la cérémonie, la traque de l'organisatrice de cérémonie ou encore la tentative d'assassinat de Sarah lors du dîner de répétition... On en a eu, des rebondissements. Toutefois, là encore, légère déception, on savait forcément que tout allait bien se finir. Mais bon, au moins on a pu avoir quelques scènes larmoyantes (qui pour moi n'ont pas fonctionné, toutefois).
Casey est toujours aussi génial (Adam Baldwin est un dieu, Firefly l'a prouvé!). Morgan est toujours un meilleur ami sypathique mais un peu lourd, qu'on a envie d'envoyer valser toutes les deux minutes. Tous les deux ont eu des intrigues quasi-inexistantes. Que dire du Buy More et de ses employés, toutefois pour eux c'est une bonne nouvelle, car tout temps d'écran gagné permet de se centrer sur Chuck... et surtout sur Sarah... Héhéhé.
La fin de la saison n'est pas aussi émouvante que la saison dernière, mais elle a l'avantage d'apporter quelques rebondissements totalement inattendus sur la fin. Le seul point noir à l'horizon, c'est le fait de donner beaucoup plus d'importance au personnage de Morgan. Mauvaise pioche, ça.
Autre mauvaise nouvelle, NBC l'a annoncé, la cinquième saison de Chuck sera la dernière. S'ils décident de remplacer la série par une télé-réalité à la con, je jure que je vais les...
The Event - 1ère saison
Aah, une nouveauté. Pas trop tôt!
The Event a été une série spéciale à mes yeux. En effet, c'est le tout premier épisode que j'ai regardé cette saison, toutes séries confondues. C'est également le tout premier épisode que j'ai regardé en direct depuis un poste de télé aux Etats-Unis. C'est également la première série que j'ai décidé de suivre après avoir vu je ne sais combien de publicités dans les rues de Manhattan.
La série partait sur une base intéressante: un avion qui tentait de foncer droit sur le cortège du président des Etats-Unis disparaît mystérieusement. Oui, je sais, ça parle d'avion, de mystère, de disparition, mais NON, nous ne sommes pas dans Lost. Néanmoins, le drama se voulait "épisodique", avec un mystère et une mythologie complexe et passionnante à découvrir, histoire de nous faire oublier qu'on ne verra plus Jack, Kate et les autres se prélasser sur une île perdue peuplée de monstres de fumée et d'ours polaires.
Oui mais voilà, la mayonnaise a pris pour le premier épisode. Et ensuite tout est retombé comme un soufflé. Les intrigues étaient nulles à chier, les personnages totalement stéréotypés à l'extrême, mention spéciale au président des Etats-Unis, un homme de couleur (Obama Power oblige) avec une intelligence qui ferait passer George W. Bush pour un surdoué. C'est dire. En fait, pour simplifier les choses, il prenait les bonnes décisions, mais avec trois trains de retard. Résultat, il a passé son temps à faire confiance aux mauvaises personnes et à traquer ceux qui pouvaient l'aider.
Du casting, seule Laura Innes sortait du lot. Sophia, la porte-parole d'un peuple extraterrestre venu sur Terre il y a plusieurs dizaines d'années (...!!!) était un personnage complexe à saisir, du moins au début. Malheureusement, devant la faiblesse du scénario, l'actrice s'est retrouvée à jouer une femme morne avec des comportements totalement attendus, et contradictoires avec la femme qu'on nous présentait quelques épisodes auparavant.
Il y a quand même un énorme bon point: l'épisode final. Ou soyons sympas, les deux épisodes finaux. Où le plan des "aliens" se met en place, où l'humanité est à deux doigts de crever, où les scénaristes arrivent à donner un peu de relief à quelques-uns de leurs personnages. Bon, j'avoue, je n'ai toujours pas compris comment un étudiant en médecine on ne peut plus basique parvient à devenir en un rien de temps un agent secret capable de pirater des ordinateurs et de désamorcer les bombes, mais oubliant totalement que le virus de la grippe est contagieux, et donc dangereux, surtout quand il est rendu mortel.
Ma plus grand peur était de voir la série reconduite pour une seconde saison. Quand j'ai appris que The Event était annulée, j'étais donc rassuré. Mais après avoir visionné les dernières minutes du dernier épisode, je reviens sur ma décision: c'est cruel d'abandonner une série qui se termine en apothéose, avec un suspense de taré... et de bons effets spéciaux pour changer.
Damn you, NBC.
Castle - 3ème saison
Je commence à me rendre compte que le post devient très très long, ainsi je vais essayer de faire bref. Mais c'est pô gagné.
Je n'aime pas trop les séries policières, généralement. Il faut dire qu'il y en a des dizaines et des dizaines aux Etats-Unis, et que c'est généralement le genre le plus prolifique quelque soit le pays: en France il n'y a quasiment que ça (sauf quand on caste Mimi Mathy dans le rôle principal, difficile de faire policier à ce niveau-là), et en Allemagne il n'y a que ça (du moins c'est ce qu'on veut nous faire croire).
Pourtant, Castle est une série bien différente, et ce grâce à une personne: Nathan Fillion. Comme tout acteur de Firefly, c'est un dieu. Il a réussi à trouver un rôle qui lui va comme un gant, avec un humour dont lui seul a le secret. Le joli minois de Stana Katic est également un atout non négligeable, si bien qu'il s'agit sûrement de mon couple préféré actuellement à la télévision.
Difficile de résumer une saison d'une série policière, où la quasi-totalité des épisodes sont indépendants les uns des autres, puisqu'il s'agit d'un crime à résoudre qui finit par être résolu. On retiendra quand même deux grands moments: une tentative d'attentat terroriste où Rick Castle arrive à désamorcer une bombe nucléaire en un temps record (donnant lieu à la scène la plus comique de la saison), et l'enquête du dernier épisode de la saison, fatale à un des membres de la Team Castle (trois ans sans aucun mort dans un commissariat, ça fait bizarre quand même).
Castle garde toujours un capital sympathie immense, et se paye le luxe de faire quelques petites références à Firefly de temps en temps. D'ailleurs, Joss Whedon, si tu m'entends, PAR PITIE REDONNE VIE A CE TRESOR DE LA TELE!!! ...C'est bon, je me suis calmé. Alexis, sa fille, reste également la seule ado intelligente de la télé actuelle, et surtout la seule mineure qu'on a pas envie de baffer (les gamins dans les séries étant de plus en plus des têtes à claques).
Niveau police, rien à dire. Ils sont tous adorables, sympathiques, ça donne presque une image positive de la police new-yorkaise... et ça doit sûrement susciter quelques vocations, on a l'impression qu'ils passent leur temps à délirer entre deux enquêtes.
La saison finit toutefois sur une notre sombre, très très sombre même, avec le revirement de situation le plus inattendu de toutes les séries que j'ai regardées. Inutile de dire que je serai fidèle au poste en Septembre.
House - 7ème saison
C'est la première fois que je regarde House en "direct". J'ai regardé les six saisons précédentes en français, avec donc plusieurs mois de décalage, tout simplement parce que mon vocabulaire médical est limité en anglais, et que je n'avais pas envie de perdre des infos importantes de l'intrigues à cause de ça. Je me suis résolu à regarder la série avec des sous-titres français, chose que je déteste faire d'habitude... Mais au moins ça m'a permis de comprendre les cas médicaux.
Ils ont fait fort cette année. Très fort, même. J'ai encore le dernier épisode en tête, qui devrait annoncer une huitième saison où énormément de choses vont changer, la dynamique entre la plupart des personnages étant modifiée de manière considérable.
Tout d'abord, l'absence du personnage de 13 a été conséquent (il faut dire que tourner une suite de Tron, ça demande du temps). Les créateurs ont décidé de la remplacer par un personnage féminin campé par Amber Tamblyn. On s'est donc retrouvé avec une jeune étudiante en médecine très intelligente, mais à des années lumières du comportement des autres membres de l'équipe de House. Résultat: la pauvre en a bavé, et a décidé de se faire la malle une fois 13 de retour. Cette dernière a vite retrouvé ses marques, et l'épisode de son retour est sûrement l'un des meilleurs de la série. Moi qui n'aimais pas son personnage plus que cela, désormais je l'adore.
House, Cuddy et Wilson ne changent pas. Du moins, en théorie. Wilson tente toujours d'être l'ami d'un sociopathe malgré lui, tandis que House et Cuddy tentent de vivre une grande histoire ensemble. C'était touchant, mais cela sonnait faux la plupart du temps. House a passé les six premières saisons à canarder tout ce qu'il pouvait sur sa chef, et le voir tenter d'être gentil avec elle, c'était franchement surréaliste. Sans surprise, le couple ne tient pas, toutefois rien ne sera jamais plus comme avant. Et surtout, cela nous permet de voir un sentiment rare chez House: la jalousie. Ce n'est pas triste.
D'une manière générale, les épisodes étaient bons, très bons même. Mention spéciale à l'épisode où House est pris d'hallucinations totalement délirantes "à cause" de Cuddy, ainsi que l'épisode du retour de 13. Et j'attribue les félicitations du jury pour l'idée (stupide) de House de devenir un cobaye humain, donnant lieu à une des scènes les plus gores que j'aie jamais vues.
Ah oui, j'oubliais. Chase, Foreman et le "clone de Sarkozy". Totalement intiles. Dommage, Chase avait encore un peu d'intérêts aux côtés de Cameron, mais il rejoint désormais les deux autres guignols de bas étage.
Il semblerait que la prochaine saison soit la dernière... J'espère que non. Ou alors j'espère que si, à condition de tuer Taub de la pire manière possible.
Lone Star - 1ère saison
Dernière série du lundi, Lone Star. Qui ne verra jamais le jour en France, puisqu'aux States elle a duré... deux épisodes. Et c'est bien dommage.
C'était une des nouvelles séries les plus appréciées par les critiques. Malheureusement, il y a eu un gros inconvéniant: une campagne de promo quasi-nulle. Résultat, deux audiences absolument minables, et quand on sait que le Fox ne donne aucune chance aux bonnes séries qui commencent avec peu d'audience, l'annulation était hautement prévisible.
L'histoire était, je l'avoue, un peu banale au premier abord: un gars vit deux vies en parallèle, avec deux femmes qu'il aime, tout en essayant de faire fortune dans l'univers du pétrole. Non, ce n'est pas Dallas, même si l'action se passe au Texas.
Je n'ai regardé que le premier épisode, étant trop dégoûté par l'annulation pour regarder le second. C'est sûr que ça battait pas trois pattes à un canard, mais il y avait un potentiel énorme, sûrement de quoi devenir un des meilleurs dramas de la saison. Surtout qu'en plus, les producteurs avaient réussi à convaincre Andie MacDowell, excusez du peu, de venir rejoindre le cast de la série. Dommage, son personnage ne devait apparaître que plus tard dans la série.
L'occasion en tout cas de découvrir James Wolk, un jeune acteur formidable et charismatique, à qui je souhaite de retrouver très rapidement du boulot à la tête d'une série qui le révèlera à un plus grand public.
Les séries mises volontairement de côté:
- The Cape : Une série qui était pourtant dans ma liste des nouveautés à voir absolument, mais au vu des retours assassins suite au pilote, j'ai déchanté. J'étais très motivé de revoir Summer Glau sur le petit écran, mais déjà que l'histoire ne me plaisait pas plus que ça, je n'avais pas envie de regarder des scènes ratées. Et j'ai bien fait. La série a été annulée.
- Hawaii Five-0 : J'adore Hawaï, mais je n'aime pas trop les séries policières. J'ai eu l'occasion de regarder le premier épisode, mais j'ai pas du tout accroché. C'est une série policière comme les autres, avec de beaux décors, certes. Mais ce n'est pas assez pour me convaincre.
- Chase : Une autre nouvelle série que j'ai eu l'occasion de découvrir aux Etats-Unis. Je n'ai pas accroché. Le public américain non plus. Annulé.
- Mike & Molly : On m'en a dit du bien. J'avais trop de choses à regarder le lundi, j'ai donc laissé tomber.
- Mon oncle Charlie : Rien à cirer de ce sitcom, mais ravi que Charlie Sheen soit viré.
- Gossip Girl, 90210 : Et encore quoi? Vous voulez ma mort!?